Quelle aventure de déménager pendant le confinement…
On avait prévu d’arriver à notre nouveau chez nous en avril, mais le confinement ayant retracé les frontières de ce qui était possible ou pas, nous ne pouvions que déménager le 6 mai, lorsqu’on devait quitter notre maison à Beckerich.
Nous sommes arrivés au début du deuxième mois de sécheresse, ce qui était bien pour une seule raison: nous avions des infiltrations dans le toit, et nous n’avions pas réussi d’avoir un couvreur pour réparer avant que le confinement n’ait commencé. Les arbres n’aiment pas du tout le dérèglement climatique, par contre… :-/
Les premières soirées passées ici étaient intenses, la vue spectaculaire, le chant des oiseaux splendide, le silence relaxant (dans le chaos environnant).
Nous avons aussi découvert divers bobos avec la maison à notre arrivée, ce qui n’a pas contribué à notre détente ;-). Nous sommes en train de faire les rénovations, mais on aura du travail jusqu’à la fin de l’année.
Notre voisin Sean est venu nous soutenir sur le projet, et on est super content de l’avoir en soutien concret sur le terrain. Merci!
Nous avons rapidement entamé le potager sur 14 bandes de 12×1 m. C’est un début, mais c’est déjà plein. Déjà les plants de tomates de Ben et de Mariechen attendent avec impatience l’arrivée du plastique de la serre… Merci à vous!
Philippe nous a organisé une rencontre avec les échevins… qui était plutôt positive. On a préparé 95% du dossier projet qui explique tout le contexte, maintenant il s’agit de l’affiner et de l’envoyer.
On commence tout doucement à connaître quelques personnes d’Arlon. Nous avons a un grand souhait de bien s’ancrer dans la région et à collaborer avec des associations ou des entreprises existantes. Natalie de Tribal Souk nous a rendu visite, ainsi que Géraldine et Fabien. Louise et Arnaud nous ont soutenu sur un projet de formation en ligne (bon voyage et à bientôt, les amis), et Valérie nous a raconté un peu sur le potager collectif du Milan.
Nous préparons aussi le processus facilité d’intégration des résidents de l’habitat partagé. Nous pensons pouvoir démarrer ce processus de groupe en septembre. 🙂 Coucou, Laurence!
Nous travaillons donc sur beaucoup de différents niveaux simultanément… nous passons du calcul du nombre de planches nécessaires pour les toilettes sèches à l’écriture du dossier pour la commune, à l’organisation de notre travail autour de cette nouvelle réalité, au design du projet, à l’échange avec des gens ayant déjà monté des écolieux, au rangement etc etc… c’est intense mais on est très très contents! 🙂